Dans le cadre de l’ouverture internationale de l’école et de son soutien aux initiatives encourageant les compétences transverses et l’inter-culturalité, l’ESTP a accueilli pendant une semaine sur son campus la compagnie de théâtre mexicaine Museo Deseo Escena dirigée par Lydia Margules. L’objectif était de réaliser une résidence de travail de cinq jours, du 11 au 15 mars 2013, dans le cadre de la création de la pièce Los perdidos de la isla de San Luis de Verónica Musalem qui s’est achevée par une présentation de l’avancement du travail sous la forme d’un “work in progress”, le 15 mars en soirée devant une centaine de participants. Durant toute la semaine, les élèves hispanophones de l’ESTP étaient invités à engager un dialogue autour du processus de création avec la troupe en venant assister aux répétitions. En parallèle, plusieurs interventions de Lydia Margules étaient programmées dans le cadre des cours d’espagnol coordonnés par Ana Cecilia HORNEDO, responsable de la section d’espagnol et chercheuse en sociologie de la culture, qui est à l’origine de cette manifestation.
Estación en movimiento 1.5, Los perdidos de la Isla de San Luis est une pièce sur le thème de la migration et ses retentissements personnels, une tentative d’aborder le thème de la migration du point de vue de la personne humaine.
La migration est un phénomène qui fait partie des dynamiques sociales du monde depuis le début des temps. Ce phénomène est à l’origine de problèmes graves, parmi lesquels la violence, la discrimination, le racisme ; mais c’est également le lieu où se joue une part importante du développement de l’être humain. C’est dans la rencontre avec l’autre, avec les autres —d’autres cultures, d’autres dynamiques sociales, d’autres langues—, que naît la possibilité pour l’humain d’ouvrir son imagination et de commencer évoluer comme individu. Estación en movimiento 1.5, Los perdidos de la Isla de San Luis surgit d’une certaine vision de la migration : la migration vue comme un phénomène d’une grande complexité qui tisse un lien entre le passé et le futur du migrant; comme un principe d’expansion et de renaissance de l’être humain.
